Le progrès provient en grande partie de la croissance économique, et l’innovation plus que l’invention en est le moteur. L’histoire en donne bien des exemples, les économistes et les penseurs politiques le confirment, depuis Marx et Darwin jusqu’à Schumpeter qui a défini la « destruction créative », termes indiquant qu’innover peut signifier d’abord détruire. Il faut sans cesse savoir s’adapter à un environnement évolutif selon des « cycles longs » qui voient se succéder crises et dépressions avant l’avènement d’un avenir plus prospère. Ce sera le cas demain avec les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives. Cet ouvrage d’un économiste qui travaille auprès de l’actuel Premier ministre se veut résolument optimiste pour l’avenir. Certains apprécieront, d’autres frémiront. De lecture facile, mais dense, il apporte beaucoup de précisions sur de nombreux phénomènes et remet en cause bien des idées reçues.
On entend l’arbre tomber mais pas la forêt pousser
BOUZOU Nicolas