Orbite terrestre basse (Golden city ; 10)

La Terre n’abrite plus que deux mondes : celui des pauvres avec la misère et la violence, celui des riches, recroquevillé dans la ville, Golden city. Après sa destruction maritime, les nantis, pour être mieux protégés, la reconstruisent dans l’espace. Une merveille invincible (on l’espère), loin des miasmes et des révoltes permanentes. Le jour de l’inauguration, le patron Banks, absent, ne voit pas le complot qui enfle contre lui, occupé qu’il est à des actions humanitaires en Afrique. Pendant ce temps, le quatuor des héros de la série, expulsé de sa cabane sur une plage, doit décamper. La plage a été adjugée à des promoteurs en vue de la création d’un immense complexe. N’oublions pas la jeune soeur enlevée par hasard dans un centre d’expérimentation médicale. Il faut la sauver !

On le voit, l’écheveau touffu du scénario engendre plusieurs fils qui s’entrecroisent et assurent, sans beaucoup de surprise, les liens entre les aventures précédentes et celles qui viendront dans les nombreux futurs albums de cette « série B ». La science-fiction s’exprime à travers des dessins aux couleurs numériques métalliques, aux tonalités profondes, et créent un univers froid et peu chaleureux.