Paris, 2009. Faustine, oisive et lectrice compulsive, passionnĂ©e par le philosophe et entomologiste russe Orlov, disparaĂźt avec son amant italien. Le commissaire Creuse, alcoolique, limogĂ©, enquĂȘte sur cette disparition, un essai dâOrlov sous le bras. En AriĂšge, neuf ans plus tard, Xavier, « orlovien », journaliste, le croise sur les lieux dâun quadruple meurtreâŠÂ  Il faut sâaccrocher pour venir Ă bout de ce roman dĂ©lirant â relevant Ă la fois du policier et de la science-fiction â et se perdant dans un galimatias dâĂ©lucubrations littĂ©raires et philosophiques, par le biais des Ă©crits dâun certain NicolaĂŻ Orlov, Ă©crivain russe tout droit sorti de lâimagination de lâauteur. Lâimagination, Arthur Larrue, ex-professeur de littĂ©rature française Ă Saint-PĂ©tersbourg, nâen manque pas. Que ce soit pour dĂ©velopper la thĂ©orie dâOrlov sur la puissance de lâĂ©criture, des mots, pour qualifier les insectes mangeurs de papier de « gardiens dâun sanctuaire et passeurs vers une troisiĂšme dimension » ou pour prĂȘter Ă son policier dĂ©chu des pouvoirs visionnaires. Ătalant sa culture des grands auteurs russes ou français, il nous dĂ©livre, tout au long dâune intrigue particuliĂšrement absconse, des rĂ©flexions germanopratines alambiquĂ©es. Dommage car lâĂ©lĂ©gance de son Ă©criture mĂ©ritait un sujet plus attrayant. (V.A. et M.-N.P.)
Orlov la nuit
LARRUE Arthur