Pacte avec le diable (Cagliostro ; 1)

La reine Marie-Antoinette a rédigé une lettre importante pour sa famille en Autriche. Plusieurs personnes de son entourage, dont les espions anglais et, pour d’autres raisons, le cardinal de Rohan, voudraient bien la récupérer. Celle qui devait la remettre à son destinataire est retrouvée morte, assassinée. Bien sûr la police enquête. C’est dans cet imbroglio de cour que Cagliostro, qui a prouvé ses dons de magicien, se trouve pris au piège malgré lui. Accusé d’être le meurtrier, il est emprisonné, mais grâce à ses dons, il arrive à s’échapper, puis trouve une solution à l’enquête avec une magie qui dépasse de très loin l’illusionnisme banal.

Décidément le courrier de la reine est une source inépuisable de scénarios. Ce premier album, d’une série qui a pour but de faire découvrir l’homme à l’origine mystérieuse, laisse présumer qu’il possède des pouvoirs complexes qui lui permettront de trouver sa place dans les plus hautes sphères de l’époque. Le récit mêlant l’Histoire et les anecdotes romanesques sait, grâce a un graphisme précis, recréer avec réalisme le monde de la cour de Louis XVI, avec ses costumes et ses ors, et emmener lentement de la réalité vers le fantastique d’une magie surnaturelle ou même satanique.