Voici l’autobiographie de Yann Moix, entrecoupée de références à François Mitterrand qui semble tenir une grande place dans la vie de l’auteur. Celui-ci eut une enfance difficile, battu par ses parents petits-bourgeois qui auraient voulu qu’il réussisse les grandes écoles et soit bon en mathématiques. Outre François Mitterrand, il y a Voltaire, Sacha Guitry, sainte Thérèse de Lisieux, de Gaulle, Edith Stein, Jean Moulin, de nombreuses citations de Péguy, le tout en vrac, tout en philosophant sur les mères et les pères, la politique, le fascisme, le socialisme, Dieu, bref, tous les clichés.
Dans la même veine que ses précédents romans (Partouz, N.B. nov. 2004), Yann Moix donne le tournis avec ce fouillis iconoclaste et très branché. Le style cherche à être original et moderne, avec l’utilisation décalée des deux points et de néologismes douteux (amphamba tû par exemple) ainsi que quelques allusions sexuelles plutôt vulgaires…