Dans un pseudo Moyen-Âge, Papel est un petit prince bien isolé : contrairement aux autres, il n’aime ni se battre, ni chasser ; il souffre d’allergies, son père est parti à la guerre depuis fort longtemps et sa mère passe ses journées à broder. Tout change lorsque son oncle lui propose de choisir un cheval. Papel, qui en a peur, jette son dévolu sur un minuscule poney, Courtepattes. Enfin quelqu’un à aimer, quelqu’un qui lui donne du courage.
Cette première lecture est très accessible avec ses mots simples et ses huit chapitres courts. Elle mêle l’histoire sérieuse d’un petit garçon solitaire et différent des autres, auquel le poney va donner confiance en lui, et le comique un peu facile de l’animal à l’haleine fétide, faisant s’évanouir tous ceux qui n’ont pas le nez pris. Les rebondissements sont simplifiés : le petit garçon, à partir du moment où il le décide, retrouve et délivre facilement son père. Le texte s’accompagne de dessins à l’aspect un peu flou de Céline Sorin (La ligne directe des anges, N.B./LJA janvier 2009) : des aquarelles aux teintes douces sur des formes aux fins traits noirs. À partir de 7 ans.