Dans le parc de Hibiya à Tokyo, chaque jour le jeune employé de commerce vient manger son sandwich sur un banc, toujours le même, avant de reprendre le travail de l’après-midi. Perdu dans ses rêves, il oublie souvent ce qui l’entoure : la mare et ses ronds d’eau, les arbres, les fleurs. C’est pourtant là qu’il fait la connaissance d’une jeune femme. Leurs rendez-vous deviennent quotidiens et leurs dialogues déjantés ne semblent pas les troubler outre mesure. Il faut dire que dans ce livre l’extravagance n’a rien de rare.
Un parc est, certes, un petit monde à part, mais tout de même ! Le lecteur, vite las de cette promenade burlesque, attend avec impatience de retrouver la grande ville. Ce n’était sans doute pas l’objectif de l’auteur.