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Procureur de la RĂ©publique Ă Pau aprĂšs avoir Ă©tĂ© en poste Ă Saint-Omer et en Corse, Ărick Maurel tĂ©moigne, en rĂ©ponse Ă la mise en cause des pratiques judiciaires, des grandeurs et servitudes de son mĂ©tier. Il affirme la nĂ©cessaire humanitĂ© du magistrat face Ă des ĂȘtres que la misĂšre sociale et affective a conduit Ă des actes horribles . Comment la prison ou lâhĂŽpital pourront-ils les rĂ©intĂ©grer dans le corps social ? Effectivement, loin dâĂȘtre les serviles reprĂ©sentants de lâexĂ©cutif, les procureurs, chargĂ©s par la RĂ©publique de dĂ©fendre lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, sont les « avocats de la nation » : confrontĂ©s aux pires violences, ils veillent, avec impartialitĂ©, Ă lâapplication de la loi et luttent contre les atteintes Ă lâordre social tout en se souciant de prĂ©server ceux qui le menacent.
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La dĂ©monstration dâĂrick Maurel est dense, parfois technique. Elle est impressionnante de gĂ©nĂ©rositĂ© et dâoptimisme, pĂ©trie de lâhumanisme dâun homme qui se fait une haute idĂ©e de son mĂ©tier, des devoirs et responsabilitĂ©s qui y sont attachĂ©s, affirmĂ©s « avec une candeur assumĂ©e et rĂ©flĂ©chie ».