Lâhistoire dĂ©bute par lâattaque dâun vieux temple. Les orques, crĂ©atures fĂ©roces, menĂ©s par un gĂ©ant sauvage, harcĂšlent les chevaliers du seigneur de Syzygie. Câest Ă ce moment que naĂźt Parsifal. LâĂ©pĂ©e du titan ennemi tranche miraculeusement le cordon ombilical de lâenfant : normal, câest une Ă©pĂ©e sainte, et lâenfant est appelĂ© Ă une grande destinĂ©e, guidĂ© par la voix du TrĂšs-Haut et manipulant lâĂ©pĂ©e magique, Ă moins que ce ne soit elle qui le manipule. SaintetĂ© semble signifier meurtre, et le Dieu invoquĂ© est un Dieu de colĂšre. Parsifal tue son premier troll( pleurs de joie dâune gente damoiselle), puis son premier dĂ©mon, et enfin se fait une rĂ©putation enviable Ă travers des fleuves de sang.
Ces carnages, qui finissent par ĂȘtre bien monotones, sont illustrĂ©s par un graphisme rĂ©aliste de bonne facture, avec des dominantes de bleu violacĂ©, ou d’orange. Le dialogue nâest pas trĂšs inventif, souvent remplacĂ© par un emploi prolongĂ© du rĂ©citatif. Lâhistoire se clĂŽt provisoirement par la rencontre de Parsifal et de lâempereur.