Parsifal (Les Arcanes de la Lune Noire ; 3)

FROIDEVAL, TACITO

L’histoire dĂ©bute par l’attaque d’un vieux temple. Les orques, crĂ©atures fĂ©roces, menĂ©s par un gĂ©ant sauvage, harcĂšlent les chevaliers du seigneur de Syzygie. C’est Ă  ce moment que naĂźt Parsifal. L’épĂ©e du titan ennemi  tranche miraculeusement le cordon ombilical de l’enfant : normal, c’est une Ă©pĂ©e sainte, et l’enfant est appelĂ© Ă  une grande destinĂ©e, guidĂ© par la voix du TrĂšs-Haut et manipulant l’épĂ©e magique, Ă  moins que ce ne soit elle qui le manipule. SaintetĂ© semble signifier meurtre, et le Dieu invoquĂ© est un Dieu de colĂšre. Parsifal tue son premier troll( pleurs de joie d’une gente damoiselle), puis son premier dĂ©mon, et enfin se fait une rĂ©putation enviable Ă  travers des fleuves de sang.

Ces carnages, qui finissent par ĂȘtre bien monotones, sont illustrĂ©s par un graphisme rĂ©aliste de bonne facture, avec des dominantes de bleu violacĂ©, ou d’orange. Le dialogue n’est pas trĂšs inventif, souvent remplacĂ© par un emploi prolongĂ© du rĂ©citatif. L’histoire se clĂŽt provisoirement par la rencontre de Parsifal et de l’empereur.