ĂlevĂ©e par des parents hors norme, alcooliques excentriques, dans une nature rude, au milieu des guerres ethniques et au dĂ©but des annĂ©es sida, Al a passĂ© toute sa jeunesse avec eux en Afrique centrale et australe. Ă vingt-deux ans en 1991, elle rencontre en Zambie un bel aventurier amĂ©ricain quâelle Ă©pouse et part vivre au Wyoming. Le couple a trois enfants, mais se sĂ©pare aprĂšs seize ans de vie commune. Voici la trame sommaire du deuxiĂšme volet des mĂ©moires dâAlexandra Fuller. Dans Lâarbre de lâoubli (NB juin 2012) elle avait donnĂ© la vedette Ă ses parents. Ici elle se met au centre du rĂ©cit. Elle dĂ©cortique avec finesse, humour et Ă©motion, les raisons de lâĂ©chec de son mariage et recherche dans sa vie prĂ©sente et passĂ©e ce qui lâa amenĂ©e Ă cette situation. Avec de multiples retours en arriĂšre, oĂč apparaissent ses ascendants Ă©cossais ou anglais, elle tente de comprendre pourquoi elle fait rimer stabilitĂ© et ennui. Ses mĂ©moires colorĂ©es et sensibles sont un hymne Ă son attachement viscĂ©ral Ă cette « putain dâAfrique » magnifiquement dĂ©crite et Ă ses parents « merveilleux et cinglĂ©s ».(L.K. et B.Bo.)
Partir avant les pluies
FULLER Alexandra