Ils sont une vingtaine, de Patoune Ă Chamane, Ă rĂ©agir au contenu de lâavis de recherche placardĂ© avec leur photo sur un arbre, une porte, un mur de la ville. Des chats, pour lâessentiel, quelques chiens et trois oiseaux qui donnent de leurs nouvelles Ă un maĂźtre Ă©plorĂ©, nĂ©gligent, inconscient ou inhumain.   Le procĂ©dĂ© est simple, astucieux : une poignĂ©e de ces affichettes, photographiĂ©es en page de gauche ; le discours prĂȘtĂ© Ă lâanimal en vis-Ă -vis. Câest amusant mais la rĂ©pĂ©tition sans faille de ce dispositif lui fait perdre un peu de son attrait ; on sâĂ©tonne aussi quâil y ait si peu dâenfants autour de ces animaux de compagnie. NĂ©anmoins, de ces photos bien rĂ©elles et du message qui les accompagne, jaillit une histoire, celle dâun moment de vie partagĂ©e, tendre ou cocasse, anthropomorphisme aidant, dans la tradition des Dialogues de bĂȘtes. (C.B et M.T.D.)
Pas perdus !
GIBERT Bruno