Policier berlinois, Martin Schwartz est spécialiste de l’infiltration de réseaux criminels pour des opérations à haut risque. Cinq ans plus tôt, sa femme et son fils ont disparu lors d’une croisière du « Sultan des mers ». À son désespoir, l’enquête avait conclu au suicide. Et voilà qu’on le fait venir sur le paquebot pour démêler discrètement une nouvelle affaire de disparition familiale ! On a retrouvé une fillette séquestrée serrant dans ses bras le doudou du fils de Martin… Menaces, complots et agressions se multiplient au coeur du navire labyrinthique. La statistique pointe les géants des mers parmi les sites préférés des candidats au suicide : une vingtaine par an. D’où le nom de code Passager 23 quand un drame de ce type survient à bord. Du suicide au meurtre maquillé il n’y a qu’un pas pour le machiavélique Sebastian Fitzek (Le somnambule, NB mai 2017). Le héros, malmené psychologiquement et physiquement, se débat dans un huis clos oppressant au milieu de centaines de passagers indifférents. Rythme haletant, surprise à chaque coin de coursive ; les gens sont rarement ce qu’ils prétendent, les énigmes se compliquent, s’entrecroisent et se chevauchent… Qu’importe, le lecteur sous influence se passionne pour ces catastrophes successives ! (E.B. et T.R.)
Passager 23
FITZEK Sebastian