Jens Christian GrĂžndahl, la cinquantaine, Ă©voque des pages de son enfance, dresse le portrait de ses parents et grands-parents, les relations entre eux, tente de traquer la rĂ©alitĂ© sous les apparences. Un voyage Ă Florence en DS 21 lâa marquĂ© alors quâil avait une douzaine dâannĂ©es et se voulait dĂ©jĂ Ă©crivain. Il passe en revue sa scolaritĂ©, ses liens avec son frĂšre, les lectures qui lâont marquĂ©, ses rencontres et amours de jeunesse, puis viennent ses premiĂšres publications, un sĂ©jour en IsraĂ«l et le court passage dans une Ă©cole de cinĂ©ma.
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Des photos, prises le plus souvent par sa mĂšre, soutiennent le rĂ©cit que lâauteur de Les mains rouges (NB novembre 2009) et autres romans sâest visiblement plu Ă rĂ©diger. Il doute, dissĂšque ses sentiments, sâinterroge longuement sur sa vocation dâĂ©crivain et ses contacts avec les autres. Le lecteur nâa pas les mĂȘmes raisons de sâintĂ©resser aux alĂ©as dâune vie somme toute ordinaire. Aussi se lasse-t-il assez vite de cette chronique quelque peu dĂ©cousue, mais au style Ă©lĂ©gant et soignĂ©.