C’est dans l’abribus, où chaque matin lui va s’asseoir pour se distraire et elle attendre la ligne 15 de son école, qu’Andres et Milush se rencontrent. Elle n’a que quinze ans, il est presque octogénaire, mais de bonjour en paroles échangées, ils vont faire connaissance, s’apprécier, s’adopter… Dans leur sillage se met peu à peu en place tout un voisinage d’éclopés du coeur ; chacun fait le point sur sa vie et l’histoire progresse par monologues successifs peu réjouissants. Heureusement, l’auteure est un deus ex machina bienveillant et, de coup de pouce en coup de pouce, elle va infléchir positivement la destinée de ses personnages…
Conte décalé ? Élan généreux intempestif ? Même attendri par la gentillesse des intentions, l’on peine à s’intéresser à cette histoire candide dont la langue même manque de naturel.Où est le charme d’Une Enfance marocaine (NB février 2005) ?