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Ève Ruggieri, toujours à la pointe de ce qui concerne l’opéra, a rencontré plusieurs fois le “maestro” et noué avec lui des liens d’amitié. Elle retrace d’abord son enfance, bercée par la voix du grand Caruso, dans une famille aimante et peu fortunée de Modène, son amour pour le football, ses hésitations à s’engager dans la voie du chant. Suivent les années difficiles, le doute, un travail forcené et parfois rebutant. Puis ce fut l’éblouissante carrière que l’on sait. Ève Ruggieri qui vient de publier La Callas (N.B. déc. 2007) conclut cet ouvrage par des propos plus généraux sur l’art lyrique, le statut des monstres sacrés, le prestige et les aléas du métier.
Émaillée d’anecdotes, cette biographie ne se distingue pas par une vision originale particulière de l’itinéraire de Luciano Pavarotti et n’apporte aucune révélation aux amateurs de bel canto qui ont suivi le cheminement du grand artiste. Par contre, d’une lecture facile et vivement contée, cette biographie plaira à un public très large conquis par “l’irrésistible charisme” d’un ténor qui avait su mettre l’art lyrique à sa portée.