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Liliane Wouters, poĂšte et dramaturge belge dâorigine flamande, nĂ©e en 1930, se voyant approcher du terme de sa vie, se remĂ©more avec beaucoup dâĂ©motion et de nostalgie ses annĂ©es de formation au mĂ©tier dâinstitutrice dans un couvent du village flamand, Giesland. Elle avait presque quinze ans lorsquâelle y intĂ©gra la section francophone, en 1944. Elle Ă©voque la vie pleine et rĂ©guliĂšre quâelle y menait, ses bĂȘtises de gamine, et garde surtout le souvenir de la sĂ©rĂ©nitĂ© de cette communautĂ© et des efforts dĂ©ployĂ©s par les religieuses pour leur assurer la meilleure formation possible.
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LâĂ©criture est Ă©lĂ©gante et pleine de charme pour narrer la vie Ă Giesland qui sâĂ©coule paisiblement, marquĂ©e de petits faits sans grande originalitĂ©. On voit avec intĂ©rĂȘt naĂźtre et se former une personnalitĂ© qui restera marquĂ©e par ces annĂ©es dâinitiation, et qui en garde visiblement une grande reconnaissance.