Peines perdues

PESLERBE Emmanuelle

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Lorsque Ghislaine Boudard rentre chez elle dans l’après-midi, elle trouve son père mort, assassiné. Elle a recueilli le vieil homme atteint de la maladie d’Alzheimer, tandis que sa soeur semble indifférente. Le meurtre est inexplicable : pas d’effraction, pas de traces ni d’empreintes, et surtout pas de motif. Le commissaire chargé de l’enquête est bien embarrassé. Il interroge les filles de la victime, l’auxiliaire de vie, découvre les grands et petits mensonges des unes et des autres. Cet homme compréhensif sait mettre les suspects en confiance, attirer des confidences : un sombre secret de famille enfoui dans les mémoires semble le motif du crime.

 

L’énigme policière n’est qu’un des aspects de ce court roman. La psychologie des deux filles de la victime, celle du policier donnent de l’intérêt à une histoire dont le meurtre n’est pas l’essentiel. Autrement grave et douloureux, le passé des deux soeurs ! Ce deuxième roman d’Emmanuelle Peslerbre, après Un bras dedans, un bras dehors (N.B. jan. 2007), est un peu décevant, même si le commissaire conclut cette enquête avec intelligence et compassion.