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Le colonel d’Estavil, spécialiste de l’environnement en cas de guerre, se trouve en mission au Chili quand sa femme y décède en accouchant. Au prétexte du secret-défense, le corps de celle-ci est rapatrié en métropole sans qu’il la revoie. Effondré, il se retire dans sa propriété du Lot, jusqu’au jour où une journaliste islandaise le débusque dans le cadre d’une enquête sur l’utilisation de l’uranium appauvri, en 1991, en Irak, qui expliquerait le décès de son épouse. Après l’assassinat du secrétaire général de l’ONU, en 2008, à Paris-La Défense, de rocambolesques aventures entraînent journaliste et colonel à la suite d’un mystérieux légionnaire vivant dans une caravane bourrée d’informatique que de sombres barbouzes projettent d’éliminer ainsi qu’eux-mêmes… En apothéose, un attentat-suicide sur un complexe pétrolier au nord de Bagdad !
Ce thriller est le premier tome d’une trilogie, La dernière guerre, 2008-2011. Promené de squats parisiens sordides à Rocamadour et au gouffre de Padirac, le lecteur apprécie, certes, le talent d’un auteur minutieusement documenté et maître du suspense, mais reste perplexe devant une histoire brutalement interrompue dont les épisodes n’apparaissent pas, en l’état, d’une totale cohérence.