Dans un parc, Léo heurte avec violence une jeune fille. Elle tombe, il veut l’aider à se relever mais se fait rabrouer. Léo courait voir sa grand-mère qui l’attendait, il est désolé mais la jeune fille se moque de ses excuses. Puis ils viennent à tour de rôle dans ce parc. La jeune fille semble habitée d’une peine immense. Ils vont tenter de s’apprivoiser pour peut-être surmonter la souffrance qui les affecte l’un et l’autre.
Cette belle histoire d’amitié et peut-être d’amour va conduire les deux héros vers la vie et la renaissance. On assiste à leurs atermoiements, à leurs silences et à leurs ambigüités. Marion Bonneau a intitulé sa pièce Pépites en référence à une habitude de la grand-mère, qui savoure des bonbons à l’anis jusqu’à la petite graine d’anis qui se trouve à l’intérieur et qu’elle garde dans une boîte. Mia et Léo vont rejouer ce jeu et trouver enfin le terrain d’entente dont ils rêvaient secrètement. Une pièce pleine d’espoir sur la rencontre et la résilience. (A.D.)