Peter et Sally vont trop loin

BACARIA Clément, LEPITHEC Sylvain

Peter et Sally habitent ensemble, mais leur lien de parenté reste flou. Ils ont le même âge, celui des bêtises, qu’ils pratiquent à fond. Chez eux, à l’école ou au parc, ils vont de découverte en expérimentation. Ils ont beaucoup d’idées, en général désastreuses, que ce soit  pour eux, leur environnement ou les animaux qui ont le malheur de croiser leur chemin.

 

« Attention! » prévient la quatrième de couverture, « Peter et Sally sont des professionnels surentraînés. Tu ne dois en aucun cas reproduire leurs exploits. » Car c’est vrai, ces charmants petits monstres – boucles blondes pour l’un, noeud dans les cheveux bien lissés pour l’autre – font dans le dangereux et/ou le politiquement et écologiquement incorrect. C’est transgressif, régressif, inventif et souvent très drôle. Le dessin fin, mis en couleur avec nuance, soigne les décors de leurs exploits, apportant une touche de délicatesse dans ce monde d’affreux jojos naïfs, inconsciemment cruels, qui restent attachants même si on n’aimerait surtout pas être leurs parents!