Sa nounou africaine, qu’elle adorait, l’avait surnommée Petite Punaise blanche ; quand la narratrice est rentrée en France, à cinq ans, son père, pour surmonter la misère, lui racontait des histoires merveilleuses sur Zénobie ou la Reine de Saba, mais il est mort brutalement et elle a grandi dans une institution en revivant ses rêves. Devenue adulte, elle a rencontré l’horreur et, pour l’oublier, visite sans fin le Musée National des Arts africains et le Jardin des Plantes. C’est devant le grand singe blanc, si triste, qu’elle rencontre un gentil dessinateur de douze ans et que sa vie prend un nouveau cours.
Cet hymne à la rêverie, cri d’amour d’une fille vers son père, irréel et poétique, entraîne le lecteur dans un monde différent, peuplé de figures mythiques, où les animaux et les oiseaux jouent un rôle majeur. L’auteure, douée d’une plume talentueuse, anime des ateliers d’écriture.