Il était une fois, pendant la guerre, une chose indescriptible dans la forêt qui hanta à jamais deux fillettes devenues femmes ; un obstétricien hospitalier s’attachant pour la vie, à son corps défendant, une artiste anémique et déjantée ; une femme se métamorphosant en statue de pierre au contact d’un sculpteur islandais ; un animateur d’atelier d’écriture pris au piège de ses propres démons qui provoqueront le suicide de sa meilleure élève… Dans ce recueil de nouvelles aussi fantastiques que réalistes, A. S. Byatt met en scène le fatalisme qui pèse sur ses personnages hantés par leurs phobies ou leurs espoirs. Le ton est grinçant, le style enlevé et imagé, la construction des nouvelles subtile. L’auteur de Le conte du biographe (NB juin 2005) interprète d’une manière noire et inédite les contes modernes de ses contemporains.
Petits contes noirs.
BYATT A.S.