À Blois, dans les années 90, André et Jean, deux jeunes amis dont les familles se fréquentent sont élèves dans la même classe d’école primaire. Ils partagent les mêmes jeux, mais André est en outre passionné de piano. Les chahuts d’écoliers, l’éveil des sentiments amoureux occupent le plus clair de leur temps. André a peu de contacts avec son père à l’exception de rares messages téléphoniques et de petits cadeaux, jusqu’au jour où son apparition inattendue va bouleverser sa vie et va lui « mettre du plomb dans la cervelle ». Le premier roman du journaliste Konrad Laghos présente un récit d’enfance peut-être autobiographique dans une France provinciale, tranquille, apparemment immuable. La vie quotidienne et banale des enfants, avec ses aventures et ses apprentissages, frémit légèrement, notamment dans la scène finale, autour du motif d’une paternité embarrassante. L’écriture est simple, plate, à l’image de ce qui se raconte. Cette fiction surannée n’est pas désagréable, mais suscite peu d’intérêt ou d’émotion. (L.D. et A.Le.)
Petits hommes
LAGHOS Konrad