Francesco Petrarca naquit à Arezzo en Toscane, son père ayant dû fuir Florence pour se réfugier en Avignon. Admirateur passionné des Anciens, il avait patiemment construit son oeuvre de littérateur et de diplomate. Très critique envers les moeurs des ecclésiastiques de son entourage, il était ardemment favorable au retour de la papauté à Rome, ferment, pour lui, d’une unité italienne retrouvée. Il aimait la Provence et ne put jamais se départir de son attachement pour son refuge de la Vallis Clausa (Vaucluse), où il pouvait écrire dans la solitude et le recueillement. Grand séducteur aux multiples aventures amoureuses, symbolisées dans le personnage idéalisé de Laure, il s’occupa d’un fils et d’une fille nés de ses amours. Infatigable voyageur, il parcourut l’Europe, chargé par les papes de missions diplomatiques importantes. Ami de Boccace et de bien d’autres, il mérite, pour Claude Mossé, de sortir du cercle restreint des érudits.
Une tentative respectable mais peu convaincante, menée dans un style affecté par l’auteur de Les Impostures de l’Histoire (N.B. août-sept. 2004).