Peut-être que le monde…

Du néant, ont surgi les mers et les océans, les montagnes et les volcans; la végétation est sortie des entrailles de la terre, les animaux se sont adaptés à leur environnement, et les hommes ont peuplé la planète Terre. De la palette des différents noirs, brossés comme le feraient Soulages ou Hantaï, jaillissent des taches bleues, vertes, rouges et jaunes, éclosions de vie dans les beautés naturelles qu’il faut préserver. L’oeil du poisson, du crapaud et du perroquet, vus en gros plan, interpellent: ils sont le symbole des espèces animales aquatiques, terrestres et volantes qu’il faut sauver de l’éradication.Le message écologique de cet album, d’une grande qualité esthétique, est celui de la protection de la planète, au seuil de la rencontre mondiale sur le climat. C’est aussi un support intéressant pour des activités à dominante artistique. Mais le texte complexe est plutôt destiné à des plus grands par la philosophie qu’il véhicule. (M.-C.D.)