Pour le créateur du Chat, c’est oui. Mais l’évolution de nos sociétés nécessite analyse et réflexion pour le confirmer. Il consacre une vingtaine de courts chapitres à des cibles controversées : les étrangers, l’aspect physique, les vieux, les jeunes, les homosexuels, les religions, les politiques, etc. Rire de tout, malgré la communication de masse et la pensée unique, n’est-ce pas un des derniers espaces de liberté ? Certes, mais les calembours éculés, la lourdeur du propos, les procédés de style outrés n’apportent rien de bien nouveau à un débat où la ligne rouge à ne pas franchir n’est pas la même pour tout le monde. S’il vous plaît, Monsieur Geluck, refaites nous vite un bon album du Chat.
Peut-on rire de tout ?
GELUCK Philippe