Pharanoïa

DE SWARTE Vincent

&

 

Sous ce mot inventé, au préfixe cher à l’auteur – rappelons-nous Pharricide (N.B. nov. 1998) – commence une série de nouvelles posthumes. Peut-être portent-elles un message prémonitoire, ce faisant elles acquièrent une autre dimension. La plupart, assez bizarres, tournent autour de celui dont la vocation est d’écrire et qui se retrouve face à ses angoisses, son oeuvre et son public. La première, qui donne son titre à l’opus, met en scène un écrivain affolé de faire sa promotion à l’étranger, voyant des chausse-trapes partout. Dans d’autres, au contraire, il sera plus fanfaron, ou encore flirtera avec la mort. Ce qui frappe le plus, c’est le style, tellement fluide et inventif, bien plus abouti que dans les précédents romans, presque apaisé.