D’origine phénicienne, le philosophe Zénon a fondé l’école des stoïciens à Athènes. Au soir de sa vie, il raconte à son disciple la vie aventureuse de sa mère Elissa qui parcourut la Méditerranée et vécut le terrible siège de Tyr par les armées d’Alexandre le Grand (322 av. J.-C.). La ville, abandonnée par ses alliés, résista sept mois, les Macédoniens furieux la mirent à sac.
Apparemment bien documenté et malgré une avalanche de mots grecs et de noms géographiques qui renvoient sans cesse aux cartes mises en introduction, le livre n’a que très peu d’intérêt tant le style de Najjar manque de souffle épique pour faire revivre cet épisode fameux de la vie du grand conquérant. Il est encore affadi par une partie romanesque très faiblarde et un peu mièvre. Le grand Alexandre doit s’en retourner dans sa tombe !