Sur le divan de la psychanalyste, et grâce à une hypnose, Abge, sous l’identité de Riley, récupère un super pouvoir : le dizhi du l’ours. Il échappe ainsi à une descente de police. Pendant ce temps, Jonas, âgé de dix-huit mois, mais paraissant cinq ans, fait des cauchemars. Il rêve de son éclosion dans un monde plein de magie. Shaz, lui, subit une arrestation mouvementée et se trouve conduit à « Phénix ». Dans ce lieu secret, les enfants qui étaient tombés dans le coma au moment de la disparition des dizhis sont gardés sous la responsabilité de Bozulich. Il va devoir démêler toute cette histoire. Bien des aventures l’attendent.
Un scénario haché emmêle sans transition les fils de plusieurs récits croisés dont il est parfois difficile de retrouver la trame, surtout pour le lecteur qui n’aurait pas lu les onze premiers volumes. Un dessin très dynamique, anguleux et un peu caricatural contribue fortement à la création d’une ambiance où l’étrangeté fait l’ordinaire d’un quotidien trépidant. Les personnages et leur totems forment une ronde effrénée où les affrontements sont rudes, les amitiés solides et l’ésotérisme omniprésent.