Parmi toutes les bouĂ©es extraordinaires du marchand, Piccolo n’est qu’un tout petit canard en plastique qui rĂȘve d’aventures mais n’attire aucun enfant. Pourtant une petite fille aux yeux doux le regarde avec envie, mais elle ne peut l’acheter : « tu as bien assez de jouets comme ça ! » dit son frĂšre. AprĂšs avoir dĂ©chirĂ© le dragon achetĂ© la veille, la « Fille Cruelle », redoutĂ©e de toutes les bouĂ©es, s’empare de Piccolo puis l’abandonne sur la plage ; la marĂ©e l’emporte et le rapporte, Ă la joie de la petite fille aux yeux doux.
Morale de l’histoire : quand on dĂ©sire fort quelque chose, on finit par l’obtenir. Le destin accepte de rĂ©unir la fillette au cĆur tendre et le canard qui rĂȘve d’ĂȘtre adoptĂ©. Mais mĂȘme si les bouĂ©es ont une bonne tĂȘte, les illustrations embrouillĂ©es et ternes manquent d’attrait. Un album un peu miĂšvre et peu sĂ©duisant. (M.-J.C.)