Solène et Camille sont condamnées à partager le même appartement depuis que le père de l’une est venu vivre avec la mère de l’autre ! Entre les deux filles, ce n’est pas l’entente cordiale. Solène en particulier accepte mal d’accueillir une intruse et, en vraie peste, fait faux bon à Camille, alors qu’elles sont seules à la maison, en acceptant l’invitation d’une amie. Mais des pluies torrentielles font monter la rivière ; les rues sont inondées, d’où remords, et panique pour celle qui a été froidement abandonnée.
Solidarité dans l’épreuve, qualités qui se dévoilent dans l’adversité : l’inondation aura suffi à apaiser les tensions. L’aventure est au rendez-vous, facile à lire, mais faut-il que l’eau monte jusqu’au premier étage pour créer un courant de sympathie ? L’embellie générale qui suit miraculeusement les pluies torrentielles aura-t-elle un lendemain ? Ce qui est sûr, c’est qu’un premier pas est franchi vers l’autre. Les illustrations nombreuses et vivantes accompagnent agréablement le récit.