Il est très jeune, très beau et très riche : normal, c’est un prince ! Promis à un mariage qui lui répugne, Nicolas endosse la personnalité de monsieur tout le monde et bosse comme plongeur dans un resto dont la patronne, brune psycho-rigide, est une virago. Bien sûr il en tombe amoureux.
Prenez la plus people des vedettes de Gala, capricieuse professionnelle au cerveau à la taille de pois chiche, ajoutez une contrefaçon de Cendrillon, arrosez le tout d’une bonne dose de fantasme du prince charmant et voilà : tous les ingrédients de cet album sont là ! L’auteur de Rose écarlate tente de cultiver le filon auprès des jeunes lectrices fans de rose bonbon. Quelques cris de jalousie et arrachages de cheveux plus tard, il ne reste pas grand chose à se mettre sous la dent. Avec des couleurs aussi caricaturales que le scénario, des visages façon manga aux bouches toujours ouvertes et aux mimiques pas toujours précises, on n’a guère envie de poursuivre. Force est de constater que l’appétit n’est pas venu en mangeant.