1850. François Blanc gère un casino en Allemagne. Veuf, il remarque une jeune lingère qu’il épouse après avoir confié son éducation à des religieuses parisiennes afin qu’elle acquière les connaissances et les manières que sa position exigera. Très vite Marie prend de l’assurance, élève trois enfants, conseille son mari. En secret, elle soutient des oeuvres charitables. Le prince Grimaldi demande à Blanc d’implanter un casino à Monaco. Marie contribue à faire de la principauté un lieu de villégiature réputé. À la mort de François, elle poursuit sa tâche, parfois en eaux troubles. Si le portrait de cette femme d’action du XIXe siècle reste stéréotypé, il est l’occasion de ressusciter la vie quotidienne, économique, culturelle et surtout mondaine des gens fortunés, sur fond de Second Empire. Stéphane Bern qui ne manque pas de culture, jette à foison et d’une manière superficielle noms et faits. Une biographie romancée pour faire rêver Margot et qui se lit sans déplaisir.
Plus belle sera la vie
BERN Stéphane