Recueillie bébé par Madame Pym, Poppy a été élevée dans l’ambiance joyeusement fantaisiste d’un cirque. Tous les artistes l’entourent d’affection et l’initient aux secrets de l’art. Mais il est temps pour l’orpheline d’intégrer la très sélecte école de St Smythen, fondée par un Lord découvreur de la tombe d’Ankhénamon [sic]. Le fascinant bijou en forme de scarabée qui ornait le pectoral du pharaon semble porteur de malédiction. Or c’est le clou d’une exposition organisée dans l’école, et l’imagination de Poppy s’enflamme quand des faits bizarres se produisent… Une directrice pas aussi rigide qu’elle en a l’air, deux amis dès le premier jour : cela aurait pu être pire pour Poppy qui, intelligente, s’adapte vite à la vie scolaire pour en tirer les bénéfices. Elle parvient même à faire cohabiter un temps ces deux univers à la faveur d’une enquête digne de son héros de roman policier préféré. La vie du pensionnat est décrite avec ses joies et ses peines et révèle les talents de chacun. L’ambiance est sereine et l’intrigue cousue de fil blanc mais qu’importe ! À 9-10 ans la crédibilité des péripéties n’importe guère, pour peu que les personnages soient attrayants, et le suspense un tantinet soutenu. (M.T. et A.-M.R.)
Poppy Pym et la malédiction du pharaon
WOOD Laura