La bataille de France fait rage. Le lieutenant d’Arçonnet est à la tête d’un peloton de chars vite décimé. Son Somua fait pâle figure à côté de la puissance des panzers. Partout la débâcle se répand ; plus d’état-major, plus de ligne de front, des routes encombrées et vite impraticables. Comment dans ces conditions continuer le combat ? En déshérence, le pouvoir se délite et le gouvernement est à la recherche d’une solution qu’il trouve dans un armistice qu’acceptera de signer le maréchal Pétain. Tout ce que d’Arçonnet voulait éviter.
Ce deuxième tome mène jusqu’à la signature de l’armistice. L’imbrication de la grande histoire et de celle plus prosaïque de cet officier est liée aux fonctions du père du lieutenant, proche du pouvoir et des centres de décision. Les récits sont contés dans une alternance bien orchestrée. Le scénario est servi par des dessins de qualité qui rendent ce deuxième tome intéressant et agréable. (E.B. et A.R.)