Portobello

RENDELL Ruth

Un galeriste cinquantenaire, addict aux confiseries, et une femme médecin qu’il voudrait épouser ; un petit cambrioleur amoureux et son oncle, malfrat repenti devenu « berger d’une secte » ; un jeune schizophrène et son double… Tels sont les principaux personnages de cet énième roman de Ruth Rendell (cf. On ne peut pas tout avoir, NB avril 2010). Pour les relier, une enveloppe remplie d’argent, perdue dans le coin chic du pittoresque quartier de Portobello à Londres… qui suscite convoitises et embrouilles… Comme une ritournelle, l’intrigue tourne en boucle autour des bonbons « chocorange sans sucre » du galeriste. Il faut lui emboîter le pas pour les acheter, les cacher et les savourer !… Les autres protagonistes de cette histoire à fin heureuse doivent se glisser dans les interstices que laisse son obsession gourmande ! Les situations répétitives, les dialogues d’une rare pauvreté ne peuvent que lasser et anéantir tout intérêt.