Et c’est reparti pour Celia et Oliver, accompagnés de l’acteur Corey Brandt et de leur père. Leur passage à New York aura été de courte durée. Un homme vient mourir quasi dans leurs bras, chargé d’un message de leur mère. Direction le Pacifique, à bord du Finissons-en, à la recherche du peuple des Orang Laut, d’une île gardée par un kraken… et toujours de la bibliothèque d’Alexandrie. Ils sont suivis, bien sûr, par l’affreux sir Edmund et ses acolytes.
Après l’Himalaya et l’Amazonie, un nouveau changement d’air pour les jumeaux allergiques à l’aventure: c’est la mer – ses voiliers, ses pirates et ses bestioles marines – qui sert de cadre à ce troisième opus (tome 2, NB octobre 2012). Peut-être est-il un peu plus lent à démarrer, un peu moins rythmé, ou bien s’est-on trop habitué au ton et à l’esprit, inchangés? Le plaisir reprend peu à peu ses droits, porté par la bonne humeur sans prétention du roman qui joue des codes du récit d’aventure, avec son humour pince-sans-rire, son comique de répétition, ses mélanges de genres, détails incongrus, sauvetages providentiels… et ses références à la télévision.