L’enfance bretonne de Michel Le Bris (Rêveur des confins, NB janvier 2012) a été heureuse quoique très pauvre. Vers dix ans, il « tombe » dans les livres et prendra son essor grâce à deux enseignants exceptionnels. Mais le sujet de cet ouvrage, c’est la littérature sous toutes ses formes, essentiellement le roman. Parsemé de références aux auteurs, il démontre l’apport essentiel des livres à notre développement car « nous sommes une espèce fabulatrice ». Robert Louis Stevenson, Jack London, Victor Hugo, Pierre Béarn sont ses auteurs fétiches. La poésie est indispensable, « qui lie le visible et l’invisible » en disant « quelque chose en l’homme de plus grand que lui ». Le romantisme, les librairies et bibliothèques, l’écriture sont célébrés avec passion, mêlés à l’existence de l’auteur, ses voyages et recherches. À l’inverse, il dénonce les excès, sclérosants pour la littérature, des sciences humaines des années soixante-dix/quatre-vingt-dix. Une ode vibrante à la littérature, vitale, où souffle l’air du grand large. (E.G. et A.Le.)
Pour l’amour des livres
LE BRIS Michel