Les États-Unis créent, la Chine produit et l’Europe consomme. Partant de ce rapide raccourci, l’auteur plaide pour un « capitalisme entreprenant » : un système prenant appui sur l’individu qui innove et qui a le goût du risque financier. Il se réfère aux exemples récents de réussite qui ne manquent pas dans le domaine du numérique. Tout en prônant une concurrence « débridée », il estime que nous sommes tous appelés à être des capitalistes sans que l’équilibre social soit mis à mal.
Subjugué par l’exemple américain exportable, selon lui, en Europe et en France notamment, Geoffroy Roux de Bézieux – orfèvre de la communication – défend sa thèse et condamne un peu rapidement les autres, même si la crise récente a démontré que l’État demeure garant des équilibres fondamentaux. Sans être un manuel d’économie, ce court traité, clair, à la portée de tous, a l’avantage de faire comprendre quelques facettes de l’évolution économique actuelle.