Sam Ventura, le hĂ©ros de Un trader ne meurt jamais (NB avril 2009), repart au combat dans la sphĂšre de la haute finance. RuinĂ© par Bernoff, Greg sâest suicidĂ© aprĂšs lui avoir rĂ©vĂ©lĂ© que les milliards de lâescroc du siĂšcle nâont pas disparu, mais ont Ă©tĂ© volĂ©s. En soixante-huit jours, Sam va tenter de dĂ©jouer la machination diabolique dâun ennemi invisible qui veut accaparer les rĂ©serves dâor de la Banque FĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine et devenir maĂźtre du monde. Que sa mission sâachĂšve sur un Ă©chec ou un succĂšs, il a dĂ©cidĂ© de mettre lui aussi fin Ă ses jours lorsquâil aura relevĂ© le dĂ©fi, soutenu par une Ă©quipe de spĂ©cialistes des marchĂ©s et un ancien journaliste du Watergate.
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Sous le sujet brĂ»lant, les soubresauts des marchĂ©s financiers, la « crise » et les profits exorbitants suivis de faillites retentissantes, se retrouvent tous les poncifs des sĂ©ries amĂ©ricaines qui assurent une lecture agrĂ©able. Et les bons sentiments prennent le pas sur le cynisme et le dĂ©couragement. Sans donner de leçon de morale, lâauteur dĂ©crit le stress engendrĂ© par les coups de poker, les poussĂ©es dâadrĂ©naline, lâivresse des paris insensĂ©s. En dĂ©pit dâune simplification extrĂȘme des enjeux, un thriller qui se lit.