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Les splendeurs de la nature, présentées dans l’émission télévisée Ushuaïa, seront irrémédiablement détruites lors d’une proche catastrophe écologique sauf modification profonde du comportement humain. Profitant d’une importante échéance politique française, Nicolas Hulot s’adresse aux futurs candidats à l’élection présidentielle et lance un nouvel SOS (Cf. Le syndrome du Titanic, N.B. juin 2004) sous forme de lettre affirmant l’urgence de modifier nos institutions nationales et internationales, prônant une révolution sociale, économique, culturelle. Il présente dix objectifs prioritaires impliquant une forte intervention étatique et cinq propositions concrètes.
Dans un style monocorde, dont on peut regretter les côtés répétitif et terne, l’auteur détaille les mesures qu’il estime nécessaires, dont certaines paraîtront peut-être utopistes ou de moindre urgence. Le troublant diagnostic est renforcé par des éléments concrets qui soulignent son attitude : propositions d’un “pacte écologique” et d’une adhésion à la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme. Chimérique ? Excessif ? Prophétique ?…