Le narrateur a des parents plutôt gentils, mais assez naïfs. Avec deux petits salaires, poussés par des vendeurs persuasifs, ils se lancent dans des achats mirifiques et se retrouvent avec des crédits bancaires bien trop lourds. Devant cette situation désespérée, la mère s’en va ; le père, devenu pauvre, garde le petit garçon, mais, acculé à une situation inextricable, il se résout à un acte atroce…
Ce roman émouvant, qui retrouve la justesse de ton remarquée dans Le veilleur du Britannia (NB juin 2008) a pour thème le drame du surendettement et la malchance qui poursuit certaines personnes. Même si l’auteur sait évoquer avec drôlerie certaines situations de la vie quotidienne, l’accumulation de catastrophes sur la tête du personnage principal nuit à la crédibilité du propos.