Portland, États-Unis. L’actualité tragique de deux kidnappings d’enfants ravive les souvenirs obsessionnels de Kick Lannigan, vingt et un ans. Séquestrée pendant cinq ans par un pédophile, elle a été libérée par le FBI, dix ans auparavant. Depuis, elle intensifie son entraînement à la boxe et au maniement des armes et veut se lancer dans la recherche d’enfants disparus. C’est alors que fait irruption l’énigmatique John Bishop, résolu à exploiter la fougue et les souvenirs enfouis de Kick. Spécialiste des personnages féminins complexes, violents et perturbés, Chelsea Cain (L’étreinte du mal, NB mai 2009) ouvre une nouvelle série dont l’héroïne, marquée par un traumatisme terrible dans l’enfance, se transforme en justicière. La frontière est floue entre vengeance et résilience. Armes et méthodes d’auto-défense sont à tous les chapitres ! Les thèmes du trafic d’enfants, de la séquestration, des séquelles psychologiques et de la relation ambivalente entre victime et bourreau sont abordés de façon assez habile quoique souvent excessive. Le rythme rapide est soutenu jusqu’au dénouement laissé ouvert pour faire place à un prochain épisode. Un polar efficace. (T.R. et M.Bo.)
Pourquoi moi
CAIN Chelsea