Pretties. (Uglies ; 2)

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L’humanité est maintenant divisée en deux catégories, les moches et les beaux (Uglies, L.J.A., mai 2007). Les redoutables maîtres du monde Pretty savent inculquer subtilement le désir de la beauté, obtenue par une opération qui conditionne les individus. Horreur des conflits, soumission, refus du risque, fêtesintenses  : la vie rêvée pour la communauté d’un dictateur devient la leur. Malgré la brume de son cerveau, Tally, nouvelle opérée, arrive à renouer le contact avec ses amis résistants de la colonie de la Fumée. Avec son ami Zane, elle croit échapper à la surveillance des « Specials », mais ils ont été suivis.

Quelques longueurs très supportables tant le récit bien construit ménage suspense et surprises inattendues. Dénonçant le danger des  manipulations génétiques, l’auteur met en garde contre le mirage du « meilleur des mondes », puissamment attractif car il joue sur des traits volontiers occultés – paresse, vanité, égoïsme – et sur la complexité de la nature humaine partagée entre vérité et mensonge, lâcheté et héroïsme, et parfois entre deux amours, comme Tally.