Prime Time. (Tony Corso ; 2.)

Toujours aussi décontracté et direct dans ses propos, Tony le détective bien connu de Saint-Tropez (Cf. La Comtesse Volodine ; T.I., N.B. oct. 2004) est engagé par un chanteur à la célébrité récente, gonflée par une émission de téléréalité, pour découvrir qui lui envoie des messages anonymes menaçants. En cours d’enquête, il surprend un paparazzi qui n’est autre qu’un ami d’enfance perdu de vue.

Le scénario est conçu de façon à donner un peu d’épaisseur au personnage du héros, à lui esquisser un début de passé et à critiquer les moeurs de la société du spectacle. Le récit est très bien mené, l’intrigue un peu convenue, les dialogues mordants. Le prologue déconnecté de l’histoire principale consomme des planches qui auraient été utiles plus loin pour aérer ou développer le récit. Restent un héros qui attire et une histoire divertissante au graphisme réaliste, clair et élégant, très facile à lire.