DerniĂšre dâune fratrie de sept princesses, Bari « lâabandonnĂ©e de tous », finit jetĂ©e Ă la riviĂšre aprĂšs moult tentatives du roi son pĂšre pour la faire disparaĂźtre. Puis le royaume pĂ©riclita, en proie Ă la cruautĂ© de son monarque, lequel tomba gravement malade. Il existait bien une source miraculeuse, mais qui aurait voulu trouver le remĂšde capable de guĂ©rir pareil tyran ? Un jour, pourtant, une toute jeune fille se prĂ©senta qui rĂ©pondait au nom de Bari…Â
DĂšs le dĂ©but de la quĂȘte fantastico-Ă©pique de Bari, le scĂ©nario devient flou et emmĂȘlĂ©. Il est en outre desservi par lâirruption dâexpressions trĂšs contemporaines qui jurent avec le cadre et lâĂ©poque de ce conte corĂ©en et nâajoutent rien Ă son adaptation. Toute la partie fantastique est prĂ©texte Ă une dĂ©bauche dâillustrations, version manga, oĂč le travail sur les visages, les mouvements, la mise en scĂšne, la recherche des effets en tous genres est indĂ©niable. On est toutefois Ă la limite du trop, sonorisation des vignettes y compris ! Lâhistoire se liquĂ©fie dans le terrifiant, la psychologie des personnages colle Ă des clichĂ©s simplistes et le choix des couleurs, obstinĂ©ment verdĂątres, nâest pas des plus heureux. Il y a sĂ»rement mieux : pourquoi pas la version de ce conte publiĂ©e en 2007 par Chan-Ok qui vise sans doute un lectorat plus jeune ?