Dans le petit monde du vieux cimetière, le dégel du printemps réveille les pelleteuses qui mettent à mal les tombes pour faire place à un grandiose projet immobilier, malgré les sabotages des Postis, les morts en transit vers un au-delà définitif. Alizik, qui n’est « visible » que par Ruben, le retrouve le soir entre les vieilles tombes, mais les proches de Ruben sont troublés : à qui croit-il si souvent parler alors qu’il est seul ? La jeune fille voit surgir à sa mémoire les circonstances de l’accident où elle a trouvé la mort…
Les arbres en fleurs, les sentiments qui s’affirment, les drames qui se révèlent, les enjeux des promoteurs qui accroissent les inquiétudes sur l’avenir des fantômes résidents du cimetière : c’est la vie dans toutes ses dimensions humaines qui s’offre une troisième saison sépulcrale aussi attachante que les deux premières. Les verts profonds mettent en valeur le traitement numérique de l’illustration et la chute ouvre l’histoire vers une nouvelle dimension, où l’on a hâte de rejoindre ces morts-vivants si humains dans le quatrième et dernier tome à venir.