Privé.

GORES Joe

Pierce Duncan – Dunc – a vingt et un ans en 1953. Il part du Minnesota où il a vécu jusque-là pour aller vers l’Ouest. Il veut être écrivain et remplit des carnets avec ses impressions de voyageur sans bagages, faisant du stop ou empruntant les trains de marchandises. Emprisonné arbitrairement dans le Sud, il est mêlé à un sanglant règlement de comptes. À Las Vegas, assistant d’un boxeur qui refuse un combat truqué, il doit fuir rapidement : la mafia a frappé. Devenu fossoyeur, puis maçon en Californie, il dénonce un trafic d’ouvriers mexicains clandestins et tombe amoureux fou de Penny. Engagé par un privé sans scrupules, il devient lui-même détective après avoir définitivement réglé ses comptes avec ceux qui l’ont trompé.

 

Dans ce gros thriller, assez plat, chaque chapitre pourrait constituer une histoire complète mais un fil rouge les relie jusqu’à la conclusion finale. Les dialogues et l’ambiance rappellent les romans noirs américains des années cinquante : bagarres, crimes et mafia, jazz et « p’tites pépées ».