Promenades en zone rouge

LE GRAND Alain

Dans un pays sans nom, quelque part en AmĂ©rique latine, des hommes et des familles parmi les plus pauvres et les plus dĂ©munis sont humiliĂ©s, trompĂ©s, anĂ©antis par la violence. Point commun des onze nouvelles : la peur. Sournoise quand elle frappe cette pauvre famille de fermiers, obligĂ©e de tout abandonner sous la menace d’hommes armĂ©s. Diabolique quand elle oblige un curĂ© de campagne Ă  solliciter l’aide d’un caĂŻd de la drogue pour sauver son orphelinat. Vile quand elle fait vivre un cameraman qui filme le massacre Ă  la hache d’un prisonnier encagoulĂ©.

 

À travers ces nouvelles l’auteur dĂ©nonce, d’une Ă©criture sans Ă©motion, une sociĂ©tĂ© violente, corrompue, oĂč la peur, insidieuse, mortelle et mĂȘme institutionnalisĂ©e, est le plus souvent le fruit de la loi du plus fort, celle qui anesthĂ©sie, fait Ă©clater des vies.