Les habitants de la Cité des Fleurs, très perturbés par un récent cambriolage, s’organisent pour effectuer des patrouilles chaque nuit. Certains critiquent cette initiative, mais Henri, dont la femme vient de le quitter, y participe et trouve là un dérivatif à son désarroi. Bientôt un, deux puis trois cadavres sèment l’angoisse dans la petite cité ! Les patrouilleurs n’ont, paraît-il, rien vu… Henri, terrifié, tente de résoudre l’énigme.
Une énigme bien peu captivante, les meurtres sont l’aboutissement d’une accumulation de vilains petits secrets qu’Henri découvre peu à peu. L’environnement est à l’image des habitants médiocres de ces rues aux noms de fleurs… Une tonalité grisâtre domine cette intrigue à peine colorée d’une pointe d’humour. Le précédent roman de l’auteur, Contretemps (NB juin 2007), n’avait pas été plus apprécié.